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De : "banlieuedeparis" <banlieuedeparis@free.fr>
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Envoyé : Jeudi 5 octobre 2007 11:30
Objet : Banlieue de Paris S29/ 2007

 

S29 /2007
banlieuedeparis / semaine 29 : lundi 16 juillet - dimanche 22 juillet


Samedi 21 juillet 2007 - Aéroport d'Orly, Orly

Cf. CARTES > MICHELIN  23, IGN TOP 25 "PALAISEAU ARPAJON" 2315 OT.

AÉROPORT DE PARIS - ORLY - Terminal Ouest, ORLY - avenue du Maréchal Devaux, rue des Avernaises, route Charles Tillon (R. D. 32), rue de l'Aviation, parc Georges Meliès, rue du Maréchal Joffre, rue Louis Bonnin, rue du Commerce, rue du Four, rue de l'Aérodrome, rue du 11 novembre, gare R.E.R. "Orly - Ville".

s292007.rtf (cliquer ici pour télécharger le texte seul en format rtf)
21 juillet 2007 (cliquer ici pour consulter l'intégralité de la promenade)

 

Nous sommes arrivés à l'aérogare d'Orly - Ouest grâce à un Orlyval attrapé à Antony. C'était la première fois que je prenais ce machin et cela m'a permis de survoler des endroits que j'ai beaucoup fréquenté il y a longtemps : Wissous, la petite route qui passe sous l'A.6...

Après l'enregistrement d'Anna, je me retrouve seul sur la terrasse de l'aéroport sans savoir comment je peux faire pour sortir à pied de ce micmac afin de rejoindre le vieux bourg d'Orly. Je descends à l'étage inférieur, puis je vais tout droit, je traverse le parking qui se trouve à cet endroit. Tout au bout de celui-ci, j'emprunte un escalier de secours qui monte sur le toit terrasse du parking d'un loueur de véhicules. Je ressors de celui-ci par l'entrée. Je marche sur un étroit trottoir jusqu'à récupérer la voie de desserte un peu en dessous de l'aérogare Sud. Je m'aperçois que j'aurais très bien pu emprunter un cheminement piéton «en site propre » qui relie les deux aérogares. Je continue en direction de la gare de fret. je croise un type en costard qui coupe tout droit comme moi et semble venir d'un hôtel situé au milieu du plat de nouille le long de la Nationale 7 avant que celle-ci ne disparaisse en sous-sol. Sur l'avenue du Maréchal Devaux je commence à enregistrer des images du plateau de Saclay et de Palaiseau que l'on aperçois dans le lointain bien localisable à cause de la sphère blanche du radar en bordure du relief.

Il est temps que j'écrive tout ça car mes souvenirs sont en train de s'effacer. Mes messages sont trop espacés aussi ? trop incertains ? Ce message est la suite exacte du S26 (Champigny) ? Je ne me souviens plus très bien quant je bifurque sur la gauche. Parce que cette avenue du Maréchal Devaux est probablement barrée par des grilles un peu plus loin. Enfin c'est ce qui est marqué sur la carte. Cela devrait se trouver à la hauteur de l'arrêt du 183. Un bus avec lequel j'aimerai bien venir un jour prendre l'avion. Au carrefour de la rue des Avernaises et de la route Charles Tillon on est déjà presque sorti de la zone aéroportuaire. Sur le côté d'un pont un jolie voile de béton protège les caténaires du T.G.V..

Un peu plus loin, la bâtisse d'un restaurant de routier subsiste au carrefour avec l'avenue du Maréchal Devaux, cet ancien tracé de la Nationale 7 qui fut détournée lors de la construction de l'aéroport. Côté Paris on aperçois au fond le flux des voitures déviées vers la gauche tandis que de l'autre côté du carrefour quelques dizaines de peupliers bordent encore l'ancienne voie très vite barrée par de larges grilles.

Au niveau de la gare du Pont de Rungis je fais un pas de côté à cause d'un chat écrasé qui gît dans le caniveau, le long du trottoir. Sa présence m'empêche d'aller dans cette direction. Il me semble même que j'ai pris des photographies sur le parking ou est garé ce bus. Mais c'est le deuxième chat écrasé que je voie en quelques jour. L'autre, aperçu dans un rêve, était noir, cela fait trop en si peu de temps.

Donc, je continue à marcher au bord de cette route, je ne m'arrête surtout pas avant la rue de l'aviation, petit pavillonnaire céleste adossé à l'aéroport. Je suis sortie d'affaire ? De là je descends sur le bourg d'Orly, je traverse le parc Georges Méliès où s'écoulent les eaux du plateau.

Dans le vieil Orly une maison des projets pas fraîche me fait réfléchir aux miens. Le propre de ce genre d'équipement public coûteux est de rester fermé 97% du temps ? Le vieil Orly, enfin ce morceau, n'est pas non plus spécialement vivant. Collé sur une vitrine condamnée en face de la maison des projets, une jolie feuille de choux intitulée "présence d'Orly" signée par le Luron de service résume la situation sur l'affaire de la zone d'incertitude. Expression qui se retrouve en gros caractères sur les panneaux pédagogiques de la maison des projets. La "zone d'incertitude" c'est tout à fait moi en ce moment, c'est toujours là où j'aime me promener.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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